Les Maîtres de l'Absurde



Comment j'ai sauvé la vie du fils de l'Empereur avec un poivron
Comment j'ai tué une liche avec une pelle et un lasso
Comment j'ai tué un dragon d'une flèche
Comment j'ai tué un troll avec une couverture
Comment j'ai tué un Beholder avec une couverture
Comment je me suis évadé avec une assiette de soupe
Comment je me suis débarrassée de trois trolls avec une fronde
La roulette russe

Les terribles paysans

Comment le boss s'est tué tout seul

Comment j'ai héroïquement combattu un démon à la fourchette

Comment une petite personne est souvent utile dans la vie

Comment le big boss de fin de campagne a été buté dans les premières minutes de la partie

Comment j'ai empêché la destruction du monde avec une chaussure de taille 42

Comment je me suis débarrassé de géants avec de la graisse de phoque

Comment j'ai dégommé le vilain méchant avec mon nouvel arc pixie

Comment j'ai tué une liche avec une marmite
La chaussette de la mort

Comment j'ai tué le gros méchant mage grâce à des mouches
Comment j'ai tué le dragon à mains nues
Comment je me suis débarrassé de 68 gobelins à l'aide de vieilles phalanges

Comment je me suis débarrassé de pas mal de monde en un seul tour

Comment j'ai buté le boss à l'aide d'un bras coupé
Comment le boss s'est cassé la gueule dans l'escalier   10/01/07

 


 

Comment j'ai sauvé la vie du fils de l'Empereur avec un poivron

J'étais un brave cuisinier qui ne demandait rien à personne. Mon embonpoint m'avait d'ailleurs valu le surnom éloquent de "le Gros", comme m'appelaient tous mes compagnons. Ma spécialité, c'était la soupe à l'ail, et j'avais pris l'habitude de me promener sur les routes en vendant ma soupe à toutes les personnes que je croisais. Je disposais pour cela d'un tonneau de soupe, que je portais vaillamment sur les épaules.
Mais une nuit, la terreur croisa ma route.
Je traversais une forêt pour atteindre un village, non loin d'ici, et je marchais à vive allure, peu rassuré. J'avais raison d'avoir peur  : un individu à la peau pâle et aux dents un peu trop pointues à mon goût m'attaqua. Je me défendis avec rage, c'est-à-dire autant qu'un cuisinier avec un tonneau sur le dos le peut. Le vampire avait le dessus. Je ne survécus qu'avec l'aide de ma bonne étoile et de ma soupe. En effet, la seule arme que j'avais à ma disposition, c'était mon tonneau; je l'ai donc lancé à la figure du vampire. Celui-ci, un rictus aux lèvres, le brisa d'un seul poing quand il lui arriva dessus. Et la soupe gicla. Et le vampire, n'appréciant apparemment pas à sa juste valeur ma soupe à l'ail, choisit de se dissoudre...
Depuis ce jour, j'ai décidé de ne jamais plus me séparer de mon tonneau plein de soupe à l'ail.

Ce qui tombe bien, car elle m'a bien servi par la suite. Ayant découvert le pouvoir de destruction terrifiant de la soupe à l'ail sur les vampires, j'ai décidé de trouver une manière plus pratique que le lancer de tonneau pour me débarasser de ces créatures immondes. Je cherchais un petit récipient creux pour mettre de la soupe quand mon regard se posa sur des poivrons qui se trouvaient sur ma table. Et je me rendis compte que les poivrons bien mûrs, puisqu'ils sont creux, formaient un récipient idéal pour ma soupe.

Un jour, ma réputation de tueur de vampire m'ayant précédé, je fus engagé par l'Empereur avec quelques autres chasseurs de vampires pour démasquer une créature de la nuit infiltrée dans le palais. Evidemment, les armes et la magie étaient interdites dans le palais. Nous découvrîmes le vampire en question (une femme) au bout d'un certain temps. Mais une fois démasquée, la femme-vampire avait pris en otage le fils de l'Empereur à l'aide d'une dague, et menaçait de le tuer. Malheureusement pour elle, les poivrons remplis de soupe à l'ail forment de redoutables grenades anti-vampires... L'Empereur préféra quand même donner une explication officielle au peuple moins étrange et plus crédible que "un cuisinier a tué le vampire d'un coup de poivron"  !

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Comment j'ai tué une liche avec une pelle et un lasso

Nous jouions à Warhammer, et nous nous sommes retrouvés un jour en train de combattre une armée de morts-vivants avec quelques amis. Ces sympathiques cadavres ambulants étaient dirigés par une liche assez puissante en magie. Elle s'envolait, et une fois inaccessible dans les airs, elle essayait de nous détruire à coups de sorts mortels.

Malheureusement pour elle, on était plus malins et plus chanceux.

Bien conscients de notre mort prochaine si on n'agissait pas au plus vite, nous avons cherché le meilleur moyen de faire redescendre la liche pour qu'on puisse lui taper dessus. C'est-à-dire le lasso. Surprise, la liche n'a pas eu le temps de se défendre, et elle s'est fait prendre au noeud coulant de la corde. Mais hélas pour elle, une fois sur la terre ferme, on s'est aperçus qu'elle était assez faible au corps à corps. Un de nos valeureux combattants, armé d'une pelle (il n'avait pas eu le réflexe de sortir son arme au début du combat), a commencé à lui donner des coups. Enfin, un coup pour être plus précis. Réussite critique, relance du six cinq ou six fois de suite. Et une liche morte d'un seul coup de pelle dans la tête...

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Comment j'ai tué un dragon d'une flèche

Halfling de peu d'expérience parti en ballade avec quelques amis amateurs de bonne chère, je me suis vu forcé de combattre quelques petits monstres en cours de route. Et puis j'ai aperçu un dragon planant au-dessus d'une grotte. Je me suis dit qu'exterminer un dragon me vaudrait une notoriété incroyable pour les siècles à venir, et j'ai donc décidé d'aller combattre le dragon. Il faut signaler que j'étais gravement blessé (voire mourant) suite à mes escarmouches avec les autres monstres. Je me suis donc planqué au-dessus de la grotte du dragon, espérant lui tirer dessus à l'arc pendant que les autres l'affrontaient au corps à corps.

Malheureusement pour le dragon, à peine était-il sorti de sa grotte que je lui tirai une flèche dessus. Réussite critique, avec dé infini sur un six (Warhammer). Le dragon n'a même pas eu le temps de respirer qu'il est mort d'une flèche dans l'oeil. Le monde est dur et cruel.

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Comment j'ai tué un troll avec une couverture

Nous étions emprisonnés dans l'antre d'un dragon (probabilité d'en sortir voisine de 0,5%) gardé par des Trolls. Nous croupissions dans la boue de notre geôle subissant les railleries des Trolls. Excédé, je saisis la couverture miteuse qui m'enveloppait et la jette à la figure du Troll : deux jets de dés illimités de suite (du genre 250 à mon attaque de couverture). Jet de réaction du Troll : fumble (-80). OK, il s'empêtre misérablement dans la couverture. J'arrive à faire un critique d'étouffement : double illimité - mort étouffé. Pas mal, non ? Surtout que les guerriers s'étaient faits éclatés par les Trolls quelques heures avant.

[Lee Pstick]

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Comment j'ai tué un Beholder avec une couverture
(les couvertures sont des armes terribles trop sousestimées par les PJs...)

C'était pendant une campagne AD&D.
Je jouais Shylir, une jeune et innocente comtesse dans un groupe de bourrins et un monde ou les elfes étaient devenus mauvais. Dans une forge de lingots d'or, sévissait un Beholder (Spectateur, Tyrannoeil, comme vous voulez).

Saisissant son courage à deux mains, et ayant auparavant entendu des descriptions de cette créature dans des bouquins, Shylir prit sa couverture, se précipita sur la bestiole en la tenant devant elle, de manière à se cacher de la vue du Tyrannoeil, puis recouvrit la bête de la couverture.

Ensuite, elle sauta sur sa tête, prit son épée longue et l'enfonca, à travers la couverture, entre les pédoncules oculaires qui surmontent la tête de la besetiole. Après plusieurs jets de DEX (Shylir était acrobate), elle finit par creuser une cavité dans la tête de la bête, dans laquelle elle déposa ses fioles de poison, puis des fioles de feu grégois.

Finalement, la bestiole explosa à la Starship Troopers, nous récupérâmes un pédoncule, le coulâmes dans l'or, et en gardâmes un bon souvenir.

[Nicolas Perot]

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Comment je me suis évadé avec une assiette de soupe

J'avais été jeté en prison pour une sombre histoire, et j'étais vraiment de mauvaise humeur. Le garde m'apporte mon bol d'un infâme potage. "Tiens, elle est pas bonne ta soupe". Jet d'assiette : 350 (triple illimité) - gardien mort sur le coup. Et évasion grâce à mon assiette de soupe infâme...

[Lee Pstick]

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Comment je me suis débarrassée de trois trolls avec une fronde

Strip, jeune hobbit aventureuse à JRTM, quelque peu perdue dans un réseau de souterrains et de cavernes sous les Monts de Brumes, fuyant les gobelins. Au détour d'un souterrain, elle arrive dans une caverne éclairée par un lichen fluorescent, entrecoupée par une rivière elle-même surmontée d'un pont de pierre.

De l'autre coté de la rivière, 3 trolls (1 mâle, 1 femelle, 1 jeune). Quelque peu coincée, elle décide de sortir sa fronde... Pure folie, mais les trolls ne l'avaient pas encore repérée...

Suit une suite incroyable de jets de dés dont le plus bas fut 96...

En trois projectiles, les 3 trolls étaient morts (tête éclatée, disruption des organes internes, hanche brisée...).

Ce jour là, j'ai décidé qu'il était vraiment temps de jeter les règles aux oubliettes.

[Swen Kloter]

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La roulette russe

Dans une partie de SpaceMaster, nous nous retrouvâmes coincés, dans tous les sens du terme, dans le repaire d'une bande de pirates de l'espaââââce. Connaissant les individus de réputation, il fallait se rendre à l'évidence : nous étions foutus, morts, déjà désossés et nos organes vendus au plus offrant. Histoire de finir (croyait-il) en beauté, l'un des joueurs propose au chef des affreux une petite partie de roulette russe... au blaster ! (pistolet à CHARGEUR donc...). Le chef des pirates, appréciant la blague à sa juste valeur, accepte sans hésiter, à condition que le joueur commence, évidemment. Ce dernier fait son jet de dé : "03", échec critique. Sur la table : "arme enrayée, n'explose pas". Le chef des pirates, trés déçu, commence à grommeller que la chance de ce petit résidu de skaven vient de lui faire rater un beau spectacle. C'est alors que le joueur, particulièrement gonflé, demande au chef des pirates de jouer son tour, comme l'exige la règle. Peu méfiant, ce dernier attrape l'arme, vérifie qu'elle est bien enrayée, se la met sur la tempe, le MJ lance les dés au milieu de nous : "66", désenrayement, le coup part.
Ne dites plus jamais à vos joueurs qu'ils sont morts car ils n'ont plus qu'une chance sur 10.000 de s'en sortir : ça peut arriver !

Anecdote proposée par Dunkan (JEANSOBE@e-i.com), d'après une aventure de Didick.

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Les terribles paysans

A Pendragon, un groupe de chevaliers débutants doit retrouver le fils d'un baron enlevé par des paysans. Après moult péripéties, les chevaliers découvrent le camp des paysans. Le kidnappé est surveillé par deux paysans.
On décide alors que j'avancerai en pleine vue histoire de faire diversion pendant que les trois autres chevaliers approcheront discrètement pour neutraliser les paysans.
Je m'approche, déclamant des trucs, et les trois autres chargent (à pied). Les trois se retrouvent neutralisés suite aux tendeurs d'une corde (3 fumbles de mouvement). Le MJ m'annonce que je ne pourrai faire qu'une attaque avant que les paysans ne tranchent la gorge du garçon. Je divise mon attaque de 15 en 8 et en 7 et je lance les dés.

8 suivi d'un 7....

Anecdote proposée par Kalimbra (thierry@cropmark.lu).

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Comment le boss s'est tué tout seul

Le neveu diabolique du chef d'une petite bourgade engage les PJ pour qu'ils volent une épée à son oncle - ce qu"ils font en éliminant au passage le vieux. Or, cette épée a la faculté de se dégainer toute seule en présence d'individus peu recommandables. Et comme mes joueurs ont eu la "bonne" idée de rengainer l'épée dans son fourreau avant de l'apporter au neveu, celle-ci se dégaine d'elle même lorsqu'ils arrivent devant lui. Le combat commence donc...

Premier round : le neveu a l'initiative et essaie de frapper un PJ avec son épée; mais l'épée n'aime pas trop les personnages mauvais. Le MJ lance les dés (devant les joueurs...) : 03... Echec critique... Après tirage des jet de maladresse et de dégâts, le type se plante finalement l'épée dans la hanche ratant de très loin le PJ, qui s'écroule, mort de rire, avant de se relever pour achever le malheureux PNJ qui agonisait sur le sol...

Moralité : on n'a pas toujours besoin d'armes pour terrasser le Grand Méchant du scénar...

Anecdote proposée par Mayx (b.guerra@free.fr).

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Comment j'ai héroïquement combattu un démon à la fourchette

Après avoir malencontreusement invoqué un démon au beau milieu du château d'un roi elfique, un PJ nain, arrivant dans la salle du trône, fut témoin du chaos qui régnait : des gardes éventrés, des membres déchirés parsemant la pièce, et le roi des elfes saignant d'une dizaine de plaies, et affrontant désormais seul l'abjecte créature. N'écoutant que son inconscience et sa folie suicidaire, le PJ chercha des yeux la première arme elfique à sa portée, car seule une telle arme pouvait blesser le démon. Son choix, malheureux, s'arrêta sur les fourchettes qui parsemaient la table, et avaient été forgées par les meilleurs orfèvres d'Ulthuan.
Guidé désormais par sa folie suicidaire, le massacreur de géant fonça sur le démon majeur armé de sa seule fourchette magique. Il frappa, frappa encore, jusqu'à causer une petite égratignure dans la fesse gauche du démon. Ce n'était rien, mais la douleur était suffisante pour que la créature se retourne et lui décoche un coup de griffe. Profitant de la diversion, le roi des elfes asséna au rejeton des enfers un coup d'épée mortel qui le renvoya dans son plan d'origine...

Anecdote proposée par Thot (Emmanuel.Teyssier@laposte.net).

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Comment une petite personne est souvent utile dans la vie

Le scénar était assez porte/monstre/trésor. J'avais déboîté les gonds de la PGBFS (Porte du Gros Boss de Fin de Scénar) et j'étais arrivé devant le GBFS (Gros Boss de Fin de Scénar). Tous mes compagnons étent morts, j'avais perdu tout mon équipement, je portais le cadavre du hobbit parce que je voulais trouver le mage-grosbill-qui-ressuscite-pour-10 p.o. (le mage, le nain bourrin et l'elfe dresseur de dragons étaient trop abimés).

MJ: Bon, tu gommes ta feuille ?
PJ: Attends, il vient de me voir, j'ai encore 3 secondes. Tu as bien dit que son trésor s'étale dans toute la pièce ?
MJ: Euh...oui.
PJ: Bon, j'attrape des objets pointus dans le trésor et je les lui lance dessus.
MJ: Lance les dés... Bon, pas de critique... il perd 1PV.
PJ: QUOI ?
MJ: Oui, il fut toucher son point faible, à la nuque. Il est de face.
PJ: Je lance le cadavre du hobbit loin derrière lui, en hurlant.
MJ: Il tourne la tête, saute en arrière, et saisit le cadavre.
PJ: Bon. Avant qu'il se retourne, j'attrape la porte, et je la lui lance sur la nuque.

Après une réussite critique, le dragon meurt. Comme quoi, c'est vrai : on a souvent besoin d'un plus petit que soi...

Anecdote proposée par Laura Botton (milomaroNOSPAMclub-internet.fr).

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Comment le big boss de fin de campagne a été buté dans les premières minutes de la partie

Lors d'un dérivé de Stormbringer, joué à l'arrière d'une voiture pendant que le conducteur enrageait d'être trop occupé pour participer, le MJ a voulu nous faire un bel effet comme dans les films où l'on aperçoit le bad guy dès le début. Mais bon, replaçons le contexte : sur une estrade, à perpette au fin fond d'une immense grotte obscure, avec un bon millier de fidèles fanatiques à ses pieds, chacun bien balèze en combat, le tout de l'autre côté d'une crevasse sans fond ni pont, et en plus le gars en question était bien bien résistant.

Mais bon, des idées stupides arrivent parfois aux joueurs. Je dégaine mon arc, pourtant pas ma meilleure compétence, et j'annonce que je lui tire
dessus. Regard incrédule du MJ. "Tu as bien entendu ce que je viens de décrire ?". J'insiste. Jet de dé fabuleux, le plus beau tir de ma carrière de rôlise, la flèche va se ficher droit dans l'amulette de pouvoir du bad guy. Hop, fin de la partie. Vexé, le MJ a repris le volant.

Anecdote proposée par Cyberpix (cyberpixNOSPAMifrance.com).

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Comment j'ai empêché la destruction du monde avec une chaussure de taille 42

Cela se passe dans une campagne de Vampire. Les joueurs se retrouve dans une église ou des mages du Ver ont sont en train de pervertir et de réveiller Caïn grâce aux pouvoirs d'un Tass. Tous autour du cercueil se trouvent des Nephendis qui incantent des formules pour l'éveil et la perversion de Caïn encore endormi. Les PJ assistent à la scène et savent que si rien ne se passe, Caïn se réveillera, et sera perverti par le Ver et mettra le monde à feu et à sang. Les PJ sont retenus par des serviteurs du Ver, alors qu'ils ne savent plus comment faire pour arrêter ca, un PJ demande :
PJ : Dis, d'après mes connaissances occultes, est-ce que si l'un des mages cesse l'invocation brusquement ça annulerait le rituel ?
MJ : Bas ça t'en sais rien, mais de toute façon là tu peux pas faire grand chose.
PJ : Hum ... Ok ... bon est-ce qu'on a les pieds liés ?
MJ : Euh non ?
PJ : Ok alors je me déchausse partiellement d'une de mes chaussures et je la lance sur l'un des Néphendis qui fait l'incantation, et j'utilise des points de sang pour augmenter ma force.
MJ : Hein !? Euh... bah vas-y fait un jet de DEX + Jetage de chaussure
(MJ mort de rire)
PJ : Ok j'utilise un point de volonté... alors... (les dés roulent)... ok cinq réussites dont quatre dix...
MJ (dépité et sans voix) : Ah ! Ben... euh... bah la chaussure frappe en pleine tête l'un des Nephendis, fais-moi les dégâts...
PJ (jetant les dés) : Ouais ! Trois réussites dont 2 dix !

La chaussure frappe le Nephendis d'une telle force qu'il tombe inconscient, ce qui perturbe le rituel, et là Caïn se réveille, mais il n'est pas perverti... la suite est un carnage chez les suppôts du Ver, le monde est sauvé ! :o).

Anecdote proposée par Black Dolphin (black.pubNOSPAMnoos.fr).

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Comment je me suis débarrassé de géants avec de la graisse de phoque


La partie se déroulait dans le nord, au bord de la mer. Très froid.

PJ1 - Qu'est-ce que je peux acheter dans le village de pêcheurs ?
MJ - Des phoques.
PJ1 - Rien d'autre ?
MJ - De la graisse de phoque
PJ1 (halfelin, sagesse: 8) - J'en prends plein mon sac ! 

Beaucoup plus tard, dans le temple d'un ancien ordre monastique, les trois PJ sont assiégés dans le haut d'un escalier menant à une trappe barricadée, par un grand nombre de géants de givre.

PJ1 - Je couvre les escaliers de graisse de phoque !

C'est particulièrement satisfaisant de voir des géants rater leurs jets d'équilibre en un espèce de jeu de dominos géants. Mais le plus drôle c'est au moment où les géants sont montés, lorsqu'on a pensé à mettre le feu à la graisse pour monter plus haut dans l'escalier.

Anecdote proposée par Alexandre Boutet-Dorval (the_aldo_at_lastNOSPAMhotmail.com)

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Comment j'ai dégommé le vilain méchant avec mon nouvel arc pixie

Nous entrons dans une caverne pixies avec plein de pixie dans tout les sens et donc nous fouillons les pièces à la recherche d'un talisman. Puis
nous tombons sur la réserve d'arme pixie. Le pixie du groupe tout content lance un detect magic afin de prendre des armes magique dans le tas. Et il prend un arc pixie tout à fait banal à première vue mais le MJ lui annonce qu'il devra lancer à chaque fois qu'il tire avec celui-ci 1D100 et que sur un 100 la flèche tuerait l'ennemi quel qu'il soit du premier coup et que l'arc à ce moment se désintègrerait, se disant que cela n'arriverait jamais.

Nous sortons quelque peu après de la caverne et la nous voyons un guerrier Drow que nous tuons assez vite vu son bas niveau. Et là nous remarquons grace à un bon jet de perception qu'au-dessus de nous se tient un drow qui incante un sort.

MJ : Que faites vous ?
Le pixie : Je prends mon nouvel arc tout beau et tout neuf (pas encore utilisé) et je tire.
MJ : Bon tu sais que tu dois faire un critique pour le toucher ?
Pixie : Oui je sais pas grave.
*roulement de dés*
Pixie: CRITIQUE
MJ : Bah vas-y lance ton d4 de dégâts.
Pixie: Attends je lance mon d100 avant...
*le MJ mort de rire le pixie lance les dés*
Pixie: J'ai fait 100, oui je l'ai fait trop fort !
*la tête du MJ se déconfit*
MJ: Bon ben heu... Le drow tombe par terre mort et ton arc se désintègre.

Comme tous bons joueurs nous fouillons le cadavre et trouvons son grimoire plein de sort très puissant et des objets extrêmement puissants. Nous demandons au MJ ce qu'il était. Du coup nous apprenons que c'était son super boss de fin tout à fait intuable et qu'il était mage 20, archi-mage et compagnie, bref un gros machin à nous faire prendre environ 3 niveau d'un coup...

Anecdote proposée par Vehuiah (ange_de_connaissanceNOSPAMhotmail.com)

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Comment j'ai tué une liche avec une marmite

Mon perso est un nain barbare, tout le groupe est de niveau 1, au début on affronte des zombies, aucun problème, puis on ouvre une porte et on voit une liche avec sept soldats autour d'elle. Vu qu'on avait rien pour tuer la liche, on tue les soldats et on se replie. On trouve une salle d'alchimie, une marmite, et une énigme pour fabriquer une potion explosive, on s'y colle et on résoud l'énigme, ensuite on retourne voir la liche, elle ressuscite sept autres soldats. Deux barbares balancent chacun une fiole explosive, une seule fiole touche la liche et inflige.... 2 points de dégâts.
Alors sans réfléchir je prends la marmite et j'attaque la liche, coup critique : 58 points de degats, la liche explose.
J'ai appris plus tard que ma marmite était une arme 1d20+3.

Anecdote proposée par Le Nabot Teigneux (bfserraNOSPAMwanadoo.fr)

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La chaussette de la mort

A Warhammer, un jeune homme (16 ans) s'était opposé à l'avis d'un magistrat et s'est donc retrouvé directement sur la potence. Son ami (qui l'accompagnait sur le billot) décida de demander comme dernière faveur qu'il ait la vie sauve. En tant que pirate, pas question de laisser ce môme se balader, et donc le magistrat l'envoie en maison de correction. Le voici illico presto attaché par des chaînes, avec une grosse dondon patronne de l'établissement en train de le fouetter pour lui apprendre les bonnes manières. De nombreuses entailles s'ouvrent sur sa peau et bientôt il décide de tout faire pour s'en sortir.

PJ : J'en ai marre de celle-la, j'arrache la chaîne avec suffisamment de force pour lui envoyer à la gueule !
MJ : OK, tu me fais une réussite critique ou sinon tu peux aller te brosser.
PJ : OK 002 (le MJ est vert)
MJ : Ok tu arraches la chaîne de ton pied droit, mais (pas envie de laisser son boss se faire trucider) elle est hors de portée de la courte chaîne.
PJ : Pas grave, je détache ma chaussure et je lui balance à la gueule !
MJ (ricanant) : Essaye donc !
* Echec *
PJ : Pas grave, j'vais lui envoyer ma chaussette !!
Le MJ explose de rire : Tu comptes la tuer avec une chaussette ?
PJ : Bah ouais, j'essaye !
Réussite critique en CT, dégâts x 4
MJ piaffant : Essaye toujours, c'est considéré comme une arme -20. En gros faut que tu alignes trois 6 et un 2
PJ : OK, 6 6 6 6 4
MJ : Arggghhh 
Apres différentes modifs des dégâts, on arrivait à une touche force 36...  Pour la petite histoire, la chaussette a déséquilibré la dondon qui s'est affalée sur le pic porté au rouge juste derrière elle : empalée !!!
Boss zibouillé avec une chaussette : morale de l'histoire, ne jamais laisser une chance même sur un million à un PJ parce qu'il a souvent le culot de réussir ce qu'il tente !!!.

Anecdote proposée par Alain Pegourier (pegourier.alainNOSPAMwanadoo.fr)

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Comment j'ai tué le gros méchant mage grâce à des mouches

Mon nain barbare niveau 7 se balade avec une marmite 1d20+3 dans un groupe de niveau 2. Je libère la princesse du château après un joli pasage secret (araignées de phase, golem d'os, tout dans la gaieté et la bonne humeur). Pour me remercier, la princesse enchante mon arbalète, et comme je faisais chier le MJ pour avoir un animal de compagnie, elle me donne un anneau d'invocation à usage unique. Content, je m'en vais, on continue le tour du château et on arrive dans une salle avec le méchant boss, qui veut nous laisser avec ses sous-fifres... Pas démonté, j'invoque la puissance de la bague, et à ce moment-là une énorme mouche de 1 m suivie de milliers d'autres arrive dans la salle et gêne le boss dans son sort de téléportation, je cours au corps à corps et je l'explose avec 2-3 coups de marmite, et mon anneau disparaît...

Anecdote proposée par Le nabot teigneux (bfserraNOSPAMwanadoo.fr)

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Comment j'ai tué le dragon à mains nues

Je faisais une campagne solo pour ADD avec ma moine niveau 17 et je réussis tant bien que mal à arriver au GBDFN: un dragon rouge. Mais je n'avais aucune arme, et je démarre le combat à mains nues, le tout pour le tout. J'ai l'initiative: coup critique, avec tous mes bonus je totalise 189 points de dégats; le dragon rate son jet de sauvegarde et décède dans une profusion de sang. Bon, le MJ me déclare que c'était un dragon vampirique et qu'il a ressuscité plus loin dans la grotte... J'y vais: initiative, coup critique, 194 points de dégats, jet de sauvegarde raté, dragon décédé....

Anecdote proposée par Atger-Wawszczyk e nabot teigneux (atger-wawszczykNOSPAMwanadoo.fr)

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Comment je me suis débarrassé de 68 gobelins à l'aide de vieilles phalanges

Lors d'une bataille désespérée contre des hordes d'ennemis, le moine du groupe, très faible, prit les 170 phalanges de troll qui traînaient dans son sac, les jeta par la fenêtre ne sachant quoi en faire, et l'ironie du sort voulut que ces phalanges opportunistes provoquent la chute de trente gobelins, qui se tuèrent en tombant, et ceux de derrière moururent empalés sur les épées et les cimeterres des premiers, soit un total de 68 gobelins morts par jet de phalange. Depuis le moine conserve 68 phalanges avec lui...

Anecdote proposée par Moût (cuicui71NOSPAMmsn.com)

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Comment je me suis débarrassé de pas mal de monde en un seul tour

Trois personnages arrivent par une trappe dans une grande pièce où attendaient 23 ennemis du genre gobelins croisés nains, plus 3 capitaines ... Frappés par la frayeur de se frotter à un tel nombre d'ennemis, le magicien décide d'invoquer une créature, mais il ne peut qu'invoquer une créature au hasard parmi toutes celles du plan matériel ! Pour connaître la page : d4 pour savoir si je reste à la première centaine ou si je passe à la seconde : je passe à la seconde. Même jet pour savoir si je reste à la deuxième : oui. d100 pour connaître l'heureux élu : page 157 : une hydre ! Là, je me dis merde ! Mais à combien de têtes ? d12 ... 10 ! Là je me dis merde ! ... mais de quel type ? hydre ? pyrohydre ? cryohydre ? ... d3 ... PYROHYDRE !!! ... là, je me dis merde ... Le PJ referme délicatement la trappe ... je lance les dégâts : 10d10 de souffle de feu, plus renvoi du feu : 20d10 (en tout 30), plus le double : 40d10 (en tout 70) ... là je décide d'arrêter de compter : et il gagna 93 300 PX et monta niveau 21 en quelques secondes après avoir carbonisé une salle entière !!!!! ... pas de PX pour les compagnons écoeurés !

Anecdote proposée par Etienne (aoi-ryuNOSPAMwanadoo.fr)

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Comment j'ai buté le boss à l'aide d'un bras coupé

A Warhammer, dans une crypte piégée à mort et renfermant le phylactère d'un vampire nécrarque (vous savez, le truc qui leur permet de régénérer leur corps), les PJ déjà bien amoché par une série de pièges vicelards, doivent combattre une banshee et deux revenants. L'un d'entre eux se prend un coup critique magistral et se fait trancher net le bras droit. Coup critique au test de constitution, il ne meurt pas sur le coup et ne tombe même pas dans les vapes. Ses alliés finissent les ennemis et s'apprêtent à détruire le phylactère lorsque des portails vers les plans démoniaques s'ouvrent un peu partout, Nurgle s'intéressant particulièrement au vampire. Les PJ fuient rapidement, le guerrier avec un bras en moins tirant de son bras valide le mage éventré, avec son membre coupé sous l'épaule. Ils remontent l'escalier, mais un Portepeste de Nurgle les suit. N'écoutant que sa stupidité, le type attrape son bras coupé avec le gauche et tape sur le portepeste avec (il a de l'espoir...). Coup critique magistral. Portepeste recule sous le choc, trébuche sur une marche, et redescend l'escalier la tête la première. Démon ultra dangereux éclaté dans la salle en dessous après avoir dévalé cent-huit marches suite à un coup de bras coupé. Tapé du gauche, en plus...

Anecdote proposée par Arnaud Bellinger (arnaud.bellingerNOSPAMwanadoo.fr)

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Comment le boss s'est cassé la gueule dans l'escalier

Le MJ nous a fait jouer dans un manoir hanté perverti par une puissante liche (que nous ne devions pas combattre, mais seulement rencontrer après avoir battu le GBDFN). Le boss de fin était un comte mort -vivant en armure lourde, armé d'une épée à deux mains qui nous attendait planqué dans un grenier dont le seul accès était un escalier très étroit. Nous sommes arrivés à cinq et le MJ nous annonce qu'une créature terrifiante aux yeux rouges luisants nous fonce dessus à une vitesse surnaturelle. Un de mes camarades, qui était devant moi, parvient à se barrer grâce à un jet d'agilité. Je me retrouve alors en première ligne. Comme j'étais nul au corps à corps, j'annonce la même chose. Jet d'agilité nullissime, je m'écroule sur le nain, lequel rate son jet de force pour me retenir. Il s'écroule à son tour sur la chasseresse qui rate aussi son jet de force. Seul le mage réussit son jet d'agilité et se retrouve seul dans l'escalier face au boss alors que nous sommes en train de dégringoler. Le comte arrive, épée au clair. Un des joueurs fait remarquer que le boss devrait lui aussi tirer un jet d'agilité, vu qu'il arrive en courant dans l'escalier. Le MJ aquiesce, lance les dés... et rate son jet. Il tire les dégâts pour la chute... Résultat: le comte s'écroule comme une vieille merde et glisse lamentablement jusqu'aux pieds du mage elfe, lequel l'achève en lui infligeant 1 point de dégats à coup de dague... j'ai été dégouté qu'un GBFDN qui m'avait fait autant paniquer finisse aussi lamentablement...

Anecdote proposée par Erstam Lemage (erstamlemageNOSPAMyahoo.fr)

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