Le meilleur du GN et du semi-réel

Il n'y a pas que du jeu de rôle sur table dans la vie. Il y a aussi des Grandeur Nature et des Murders ! Amis GNistes, cette page raconte vos souvenirs les plus drôles...

  1. Lors d'une partie en live de Vampire "La camarilla". Un Brujah tente de couvrir un bris de mascarade. Il s'approche d'un groupe d'humain et dit "Bonjour ! Je me présente, je suis un vendeur de brosse à dents !" et là, le joueur sort réellement en live, des brosses à dents de son blouson. Il continu son speech et réussit tous ses challenges de présence. Le groupe d'humains s'en va sous les regards médusés des autres joueurs.
  2. Lors d'un GN médiéval, en fin de soirée, la plupart des PJ étaient allés au dodo, mais quelques-uns repoussaient encore les assauts des gobelin. Un jeune et téméraire chevalier, se tenant fièrement hors de portée des gobs, narguait ces derniers du haut d'un mur, leurs armes contondantes ne pouvant le toucher. Mais quelle fut sa surprise lorsqu'un des gobs sortit de son dos un joli mousquet dérobé plus tôt... Avant le *pan*, les dernières paroles de ce chevalier furent : "Oh merde !"
  3. Univers de tolkien, on joue je crois en l'an mil du Troisième Âge (voir info sur http://atog.yellis.net/espigoule/administration.html)  avant le réveil du balrog...
    Des PJ veulent absolument faire un rituel qui ouvrira le " passage" permettant aux âmes des morts de partir. Moi, le Nain, je suis contre , car un passage, on sait pas ce qu'il y a derrière, si on peut sortir alors on peut aussi entrer dans notre monde, et des démons et autres créatures pourraient en profiter... (expérience d'autres GN alors je suis parano) :
    "Nous aut' nains, on joue pas avec la magie, on est pas des fous. C'est juste bon à nous fair' arriver des ignominie sur l'coin de la gueule.  Ha ha, ça joue avec les sort et après ça s'étonne de voir arriver des démons qui cassent tout ! Regardez, nous aut' nains, on est tranquilles, on travaille sainement et on joue pas aux sorciers. J'ai des cousins à la Moria qui travaillent dans les mines, eh bien ils creusent tranquillement pour sortir le minerai (gesticulations paniquées de l'orga) et faire du bon commerce , ils sont pas fous eux, ils font pas des gesticulations de tafioles qui risquent d'amener des trucs pas naturels..."
  4. Après une soirée agité et longue, nous décidons malgré tout d'aller chercher des otages chez les orcs pour les échanger contre nos amis prisonniers, ou de sauver nos amis. Après deux heures de discussions devant le camp orc, nous allons plutôt à la taverne pour prendre des otages : cinq orcs bourrés.
    On les emmène, on les attache et on va se coucher. Il est 5h du mat'. A 7h, on me réveille à coups de pieds, et on me dit que les orcs attaquent pour reprendre leurs prisonniers. Je me lève en sursaut et voit le révérend en petite tenue devant la porte du campement, une épée dans la main et son bouclier de l'autre. Il hurle joyeusement sur les trente orcs et guerriers du chaos en armure qui attendent devant la porte. Seulement, les orcs avaient en fait choisi de négocier. Merci à ce cher révérend Berzerk...
  5. Petit GN med-fan classique. Dans la première nuit, les méchants attaquent, emmenés par le GBDFDN du scénar : l'Arakno-Drak (improbable croisement entre une araignée et un dragon : un PNJ équipée d'un gros déguisement en latex avec plein de pattes et deux loupiotes rouges à la place des yeux et qui nous crachait dessus des serpentins/toile d'araignée qui paralysaient et faisaient des dommages...)
    Au bout de 30 min de baston plutôt violente (deux PJ y avaient laissé leur peau), nous décidons de nous replier vers des positions stratégiques préparées en avance (oui, on est partis en courant, tête basse). Et en rentrant, on tombe, avec un collègue magot, sur un vieux mystique qui nous explique que ces serpentins sont chargés de magie et qu'il devrait être possible d'en tirer de grands pouvoirs en les récupérant... Il nous invite à réunir un fort parti pour tenter une attaque brusquée devant juste nous permettre de récupérer ces bons serpentins...
    Ni une, ni deux, moi et mon collègue décidons que non, y'a besoin de personne d'autre que de nous : c'est la nuit, on se glisse dans sa tanière discrétos et à la gloire !!!
    Donc on se retrouve tous les deux sur un petit chemin menant vers son antre... seuls.Et là c'est le drame. Au loin, on aperçoit deux petites lueurs qui tressautent... un peu comme si un gros streum arrivait dans notre direction en courant. Notre courage a alors parlé et ni une, ni deux on plonge dans le petit fossé bordant le chemin pour se planquer... Sauf que c'était pas un petit fossé mais carrément une tranchée d'un bon mètre de profondeur avec plein de buissons (heureusement ni ronces ni orties) où on se retrouve comme deux couillons, emmêlés à ne plus pouvoir bouger... Il y aurait eu juste moi, ça aurait pu passer, le streum nous aurait peut être pas vus... Mais comme le collègue mesure 2m, il dépassait de beaucoup et faisait beaucoup de bruit, ce qui fait que le bestiau nous a tranquillement hachés menu pendant qu'on essayait de se dépétrer de ce bordel... Coup de bol, d'autres PJ, ayant vu le même vieux sage, sont passés moins de 10 min après et nous ont sauvés d'une mort bien pitoyable...
  6. Dans un champ, un groupe d'orcs attend en embuscade qu'un PNJ paysan guide les joueurs jusque dans l'embuscade...
    .... un quart d'heure passe, pas de paysan, ni de joueurs...
    Puis un autre PNJ débarque, et nous annonce un petit contretemps : le paysan guide était tombé torse-nu dans un buisson d'orties...
  7. C’était le début d’un GN. Les joueurs se mettent en route pour rejoindre le camp de base. Sur le chemin, il y a un homme assis par terre et qui fait rebondir une pièce dans sa main. Un des PJ décide de jouer les taquins et attrape la pièce au vol… pas de chance: la pièce est maudite, et le joueur a dû se taper le reste du trajet en faisant sauter la pièce dans sa main avant qu’un mage ne le désensorcèle !
  8. Pour le dernier soir, nous devions nous déplacer du camp de base vers le village à côté, car l’entrée des grottes que nous devions explorer se situait là. Sur le chemin, nous avons soif. Nous voyons une salle des fêtes, et nous rentrons pour boire de l’eau dans les toilettes. Les gens célébraient un mariage: ils ont été bien surpris de voir entrer une trentaine de pouilleux habillés comme Jacquouille la fripouille, sales, et avec des similis armes en mousse… mais ils ont bien rigolé et nous ont donné à boire !
  9. Il y avait une tribu de barbares. Ils avaient des dieux à eux, du style Odin, Thor, etc. et ils avaient l’habitude d’aller au combat en criant “par Odin, par Thor!...”. Au bout d’un moment, dans un GN, on se relâche et on fait moins de roleplaying. Mais les barbares ont fait du bon roleplaying car ils criaient les noms de leurs dieux à chaque combat pendant toute la durée du GN. Curieux, non ? Mais il y a une explication: l’un de leurs dieux s’appelait Tooze... et ils prenaient un malin plaisir a invoquer ce dieu là très fréquemment, et la forêt retentissait alors de vibrant “Par Tooze !”. J’espère qu’il n’y avait pas de promeneurs dans les environs...

Derniers ajouts (10/01/07)

  1. Tard le soir, tous les PJ sont en train de combattre dans la forêt ou de comploter à l'auberge, le château (un vrai) est vide. Mon répurgateur de morts-vivants se dit 'tiens, j'ai rien à faire j'vas fouiller le château (ben tiens...)'. J'arrive dans des salles toutes plus vides les unes que les autres, puis d'un coup, une troupe de PNJ débarquent, (âmes errantes, fantômes, ombres, un joyeux carnaval !) tout à fait sûrs d'être seuls, ils devisent gentiment dans les couloirs sur le thème 'quels trouillards ces PJ, gnagnagna..) Je me cache derrière des tentures, s'ensuit un jeu de cache-cache d'un bon quart d'heure. Tout ça se passe dans un immense corridor d'où s'ouvrent plusieurs salles. Il n'y a qu'une seule issue, l'escalier tournant qui ramène à la cour, c'est donc mon objectif vital et immédiat. J'essaie de leur passer devant, pas moyen, donc je me réfugie dans une chambre au fond de laquelle je sais trouver une alcôve (la crypte du seigneur vampire des lieux, qui se... balade sur le site !) camouflée derrière une gande tenture. Les PNJ sont dans la salle d'à côté; de ma main droite je serre amoureusement le manche de ma hache courte, de l'autre, ben j'allume mon briquet pour pas me viander dans les décors en frottant la pierre et tout. Je me planque derrière la tenture les PNJ passent dans le couloir, s'éloignent, ouf ! Mais l'un d'eux s'exclame:
    - Dis donc, j'ai pas vu la crypte !
    - Ben vas-y, on t'attend !
    Ooops!
    La sueur me colle, le coeur tape, l'entrée de la pièce est quand même étroite, ils sont une bonne demi-douzaine, je suis mort. Le PNJ trébuche, se cogne: "Qui a du feu, j'y vois rien ?"
    De ma main moite, j'allume mon briquet: "moi!" et... je fonce ! Pagaille, cri, la surprise a fait son effet, le PNJ s'écroule en arrière contre le lit, les autres comprennent pas (y fait noir), je fonce parmi eux et... leur dernière vision fut celle d'une robe blanche s'enfuyant dans le couloir en hurlant. Ouf !
  2. Un organisateur : Les raisins secs que je vous ai distribués sont vos points de magie, quand vous en utilisez un, vous en mangez un.
    Un joueur (avec la bouche rempie de raisin) : oups !
  3. Alors que notre joyeuse troupe se dirigeait vers le village, un groupe de nains deux fois plus nombreux arrive en face. Sûr de lui, le "chef" nous dit "je vais régler ça" ! Après un bref échange verbal (que j'ai mis à profit pour emprunter un autre chemin surplombant la scène), je vois mon "chef" qui écarte les bras, prend un air menaçant et hurle à la quinzaine de nains : PEUUUR !!! (dans un GN, énoncer sa compétence, c'est s'en servir, je le précise au cas où)... ce qui les aurait fait fuir si tous ensemble ils ne s'étaient écriés : COURAAAAAGE !!! Et ils sont tous passés sur le corps de mon "chef".

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