Les plus beaux pièges à PJ

  1. Les PJ arrivèrent dans une pièce. Au centre de celle-ci, une statue de cyclope, avec en guise d'oeil un énorme rubis étincelant. En-dessous de la statue, une grosse pancarte, écrite en rouge vif : "Attention ! Ce rubis est magique, n'essayez surtout pas de l'enlever, sinon le châtiment du cyclope vous défigurera." Le premier réflexe des PJ a été de lancer une "détection de la magie" sur le rubis. Surprise ! Celui-ci n'avait rien de magique ! Un PJ s'est donc précipité pour enlever le rubis de la statue avec sa dague... pour recevoir en pleine tête un beau jet d'acide propulsé par un mécanisme tout bête placé derrière le rubis... Cupidité, quand tu nous tiens !
  2. Un superbe château dont le pont-levis est toujours baissé, un château accueillant... Mais en fait, il n'y a que la première partie du pont-levis qui est vraie, le bout n'est qu'une illusion, et les douves sont remplies de piranhas voraces...
  3. Un mec se présente : "Bonjour, je suis payé pour vous tuer", puis part d’un gros rire… Les PJ, de prime interloqués, se mettent ensuite à rire eux aussi… Ils auraient dû se méfier quand il leur a payé à boire...
  4. A AD&D, devant un damier coloré, avec des trous dans les murs sur les côtés. Un des PJ, un elfe très rapide, en a marre et décide de courir à travers en évitant les flèches/piques/projectiles éventuels. A chaque pas qu'il fait, un bruit monstrueux retentit comme des souffles de dragon, boules de feu, etc... Il accélère encore et tombe dans la fosse illusoire remplie de pieux rouillés à la fin du damier. Les dalles ne faisaient que du bruit et rien d'autre...
  5. Dans un couloir les PJ voient que le passage est bloqué par une fosse remplie de pieux mais pas trop grande pour être sautée. En fait la fosse n'est qu'une illusion mais par contre le sol juste après la fosse est aussi illusoire et cache une vrai fosse remplie de pieux.
  6. Une salle remplie de pièces d'or, que les joueurs vont s'empêcher de ramasser. Sans compter que l'une d'entre elle sert honteusement de bouchon à ce que l'on peut appeler une bouteille magique, en fait un bête trou en forme de bouteille, enchanté à même la pierre, et renfermant un démon fort énervé d'avoir passé quelques millénaires dans à peine un décimètre cube. Effet garanti.
  7. Pour tout propriétaire de donjon, comment éradiquer un groupe de PJ ? Voici une méthode Subtilement Bourrine ! Dans  une grande salle, installez au fond des pièges magiques lançant des sorts horripilants (Boule de feu et autres) de façon automatique; attention ils ne doivent avoir aucune forme matérielle... Le premier réflexe des PJ serait de lancer un sort de Dissipation de la Magie, n'est-ce pas ? Servez vous de ce bon vieux sort de Contingence ainsi que celui de Mur de Pierres...
    En fait à l'intérieur de votre salle, vous aurez invoqué deux murs de soutien (magique) soutenant un authentique plafond contenant des parties de mur magique et recouvert de pointes, et vous aurez rajouté un autre plancher non fixé. Une fois la Dissipation de La magie lancée, utilisez le sort de Contingence pour lancer Gravité Inversée : les Pj seront cloués au plafond plein de piques et se mangeront le plancher non fixé dans la tronche ! Quand  la Gravité Inversée ne fera plus effet, les Pj retomberont avec le plafond puisque les faux murs auront été dissipés : libre à vous d'ajouter de l'acide au dessus du plafond mobile (d'où l'usage des trous), mais rien que cela devrait suffir à démonter une équipe de joueurs énervants...

Derniers ajouts (10/01/07)

  1. Dans la pièce centrale du donjon, placez deux épées sur des présentoirs afin de bien les faire ressortir, une épée toute neuve et brillante et une vieille épée toute rouillée. En bon PJ que sont les joueurs, ils se précipiteront sur l'épée neuve, le premier PJ à la toucher sera possédé par l'esprit maléfique de l'épée alors que l'autre épée est le seul moyen de vaincre cet esprit. Mais il faudra pour cela qu'ils tuent leur compagnon. Cruel choix, regardez la tête des joueurs et vengez votre scénar' foutu en l'air !!!
  2. Dès le début de l'aventure, le MJ nous a collé aux basque une espèce de chat ailé. Nous n'avions jamais vu d'animal aussi moche alors que généralement ce genre de créatures est censé être plutôt mignon et sympathique. Il avait des oreilles informes, comme si on lui avait greffé une aile de goéland de chaque coté de la tête, un regard vicieux, une queue bizarre. Notre meujeuh s'était lâché sur sa description, mais bon, l'archère elfe tenait absolument à ce qu'on l'emmène.
    La nuit des objets disparaissaient, d'autres se déplaçaient mystérieusement du sac d'un PJ à celui d'un autre. Un climat de doute s'est très vite instauré et les gommes ont presque aussitôt eu à entrer en jeu. Le voleur n'a pas survécu à la suspicion qui régnait, quand à l'elfette, le suicide de son écureuil l'a conduite à la dépression (violé par le chat bizarre, l'écureuil mâle avait préféré mettre fin à son déshonneur).
    On a fini par enfin comprendre le jour où on a surpris le félin qui faisait ses besoins sur une carte dont nous avions absolument besoin pour trouver une super amulette magique.
    Enfin nous arrivons au GBDFDC. Quelques points de vie, artecfacts et morts plus tard, nous sommes enfin victorieux (oui j'abrège hein). Sentant venir sa fin, le GBDFDN avait envisagé de mettre le feu à un tas d'explosifs, ce que nous étions arrivés à empêcher. Puis nous entendons un petit miaulement. Le chat ailé nous regarde sournoisement, assis à coté d'un chandelier allumé. Il déploie doucement une aile. Vers le chandelier. Qui tombe. Roule. Atteint un petit sac de poudre éventré (arrivé là par les bons soins du chat apparemment). Met le feu à la poudre. Qui naturellement s'étale en ruban jusqu'aux explosifs.
    Les PJ ont essayé d'éteindre le feu (qui progressait de plus en plus lentement). Fumble. Fumble. Le MJ commençait à être pris d'un fou rire. Plus il ralentissait le feu plus nous fumblions. Finalement tout a explosé. Le MJ nous a expliqué après avoir été bombardé de carambars qu'il avait rajouté cette fin pour le délire mais qu'il ne pensait pas que nous allions vraiment échouer.