Le Domaine de Saladdin - Les trucs que je ferai si je suis un jour le Héros

Je n'entretiendrai aucune relation avec des Compagnons qui emploieraient des prostituées. Même si un tel divertissement soulageait indubitablement mes camarades du lourd fardeau qu'est la Lutte Héroïque, les femmes rencontrées de cette manière ont une fâcheuse tendance à faucher les artefacts nécessaires pour défaire le Seigneur du Mal, à agir comme ses espionnes et/ou assassins, à véhiculer des maladies déplaisantes, et (le pire de tout) à me causer des ennuis vis-à-vis de mon Grand Amour.
J'ignorerai les arguments du Seigneur du Mal tournant autour de l'honneur et/ou de la morale. Après tout, s'il s'était vraiment intéressé à tout ça, il ne serait jamais devenu un Seigneur du Mal.
Quand le Seigneur du Mal prendra des otages, je les présumerai morts, et j'organiserai une cérémonie en leur mémoire. Toutes les promesses tenues par le Seigneur du Mal concernant leur retour en vie devront être sommairement ignorées. Mes proches seront avertis de s'attendre à cela.
Je n'irai pas seul et non déguisé dans un bar du domaine du Seigneur du Mal pour rencontrer un ex-associé qui a raconté tout un tas de choses désobligeantes sur mon compte au cours de la propagande du Seigneur du Mal.
Quand le Seigneur du Mal sera accroché au bord d'une falaise avec les mains, je n'essaierai pas de l'aider. Si j'ai le temps et les moyens, je le tuerai séance tenante.
Si l'on me conseille de détruire un artefact magique volé au Seigneur du Mal, je le ferai.
Je raconterai à tous ceux qui m'interrogent sur le secret de ma force quelques bêtises plausibles sur les moyens de me faire perdre cette force.
Si un de mes partenaires commence à se transformer en quelque chose de grand et de menaçant, j'agirai sur-le-champ pour neutraliser la menace, au lieu d'attendre que la transformation ne s'achève. De même, si un ennemi commence à se transformer en quelque chose d'autre, je l'attaquerai immédiatement, au lieu de le contempler d'un air fasciné.
Je ne prêterai jamais serment d'allégeance sans me poser de questions, et je ne prêterai pas serment d'allégeance aux personnes louches.
Je révélerai à chacun de mes compagnons un signe distinctif pour qu'ils puissent me reconnaître d'un imposteur, de manière à ce que si l'un d'eux me trahit et qu'un imposteur prend ma place, les autres puissent tout de même être capables de comprendre la mascarade.
Je ne présumerai aucun ennemi mort avant d'avoir pu examiner son corps, et je garderai à l'esprit la possibilité d'une technologie de clonage ou une résurrection magique.
J'utiliserai un moyen de surveillance ou un autre, de manière à ce que si je quitte une pièce et qu'un compagnon-traître me fait une Grimace Malicieuse ou me jette un Mauvais Regard Sadique dans le dos, je puisse être largement averti de sa trahison imminente.
On demandera poliment aux prophètes auto-proclamés qui délivrent des avertissements au sens caché de formuler leurs prédictions sous une forme claire. Si ledit prophète refuse de le faire, on demandera à un enfant de cinq ans d'expliquer la signification de la prophétie.
Je ne perdrai pas mon temps à essayer de pousser les riches à joindre ma rébellion. La seule façon de rester riche dans le royaume du Seigneur du Mal est de collaborer avec lui, et toute personne riche qui se sent vraiment coupable de cela servira la rébellion mieux qu'elle ne le ferait en la rejoignant ouvertement.
Si mon Mentor me dit que je ne suis pas encore prêt à affronter le Seigneur du Mal, j'accepterai tranquillement son jugement et je resterai pour achever mon entraînement.
Si l'un des Méchants parvient à tuer mon Mentor, je ne serai certainement pas préparé à le venger sur-le-champ ; je battrai en retraite et je développerai mes compétences.
J'arrangerai ma vie privée de telle sorte que cela ne fasse rien si quelqu'un découvre mon identité secrète.
Si l'on m'accorde une vision du futur, je n'essaierai pas d'empêcher quoi que ce soit que je verrai. Cela ne marche jamais.
Si je suis obligé de faire un choix entre sauver un ami / une amante ou accomplir ma mission, je me rappellerai à moi-même qu'échouer dans l'accomplissement de la mission résulterait de toute façon en la mort de l'ami / l'amante, et je continuerai ladite mission.
Si je suis capturé par le Seigneur du Mal et que j'arrive à m'échapper, je présumerai qu'il me suit à la trace d'une manière ou d'une autre. Si je vais vers la base secrète des rebelles, j'irai d'abord à un autre endroit pour changer de vêtements, d'équipement et de moyen de transport, et ensuite seulement j'irai à la base secrète des rebelles.
Si l'un de mes partenaires disparaît mystérieusement, puis revient en se comportant d'une manière inhabituelle, je présumerai sur-le-champ que le Seigneur du Mal l'a corrompu.
Les anciennes liaisons qui rejoignent la rébellion seront assignés à des tâches qui empêcheront tout contact avec moi. Cela me protégera non seulement de toute tentative du Seigneur du Mal de les utiliser comme agents, mais encore d'empêcher mon Grand Amour de me quitter dans un accès de jalousie insensé et déplacé.
Je présumerai que le Seigneur du Mal travaille au moyen de contrer mes super-pouvoirs. J'obtiendrai donc des moyens de me battre qui ne reposent pas sur ces pouvoirs secrets.
Je ne ferai pas d'alliance avec le Seigneur du Mal, car les raisons qu'il aura fournies pour cette alliance ne seront pas la totale vérité ; de plus, je sais qu'il me trahira au moment qui lui sera le plus favorable.
Je ne voyagerai pas dans le passé dans l'intention d'empêcher la situation actuelle. Cela ne marche jamais.
Peu importe s'il a l'air sincère ou non, je ne serrerai jamais la main du Seigneur du Mal.
Si mon puissant ami magicien ne revient pas au jour prévu, je n'attendrai pas le jour de mon anniversaire pour commencer mon périple. Je partirai sur-le-champ.
Tout ce qui a semblé trop facile - s'échapper de la forteresse du Seigneur du Mal, battre l'Horreur, etc. - était probablement trop facile.
Si le Seigneur du Mal m'invite à une partie de chasse, je déclinerai l'invitation.
Si je mets la main sur les plans du Seigneur du Mal et que je suis sur le point de me faire capturer, je n'enverrai pas la seule copie de ces plans par l'intermédiaire d'un gentil petit compagnon. Je ferai des copies de ces plans et je les enverrai par l'intermédiaire de plein de gentils petits compagnons.
Si je possède une identité secrète, je garderai mon rituel de transformation aussi simple et rapide que possible, de manière à ne pas pouvoir être interrompu pendant celui-ci.
Je ne cacherai pas d'informations pour empêcher l'hystérie collective ; cela ne marche jamais.
Ma forteresse comportera une pièce où je pourrai enfermer les gamins énervants, les nuls, les amantes potentielles et autres pseudo-héros qui m'ont suivi et qui insistent pour rejoindre mon groupe. Ils seront gardés dans cette pièce jusqu'à la victoire sur le Seigneur du Mal. Si je dispose de holodecks, je jetterai ces personnes à l'intérieur pendant leur sommeil et j'activerai le programme d'aventure épique.
Quand la séduisante fille du Seigneur du Mal essaiera de me faire passer de l'autre côté grâce à ses charmes féminins, je garderai en tête les maladies qu'elle a certainement attrapées en fréquentant (aux deux sens du terme) toutes ces créatures inhumaines, tout comme le fait qu'il existe une probabilité que le Seigneur du Mal me fasse suivre par une caméra cachée ou regarde dans une boule de cristal, et qu'il force mon Grand Amour à regarder elle aussi.
Je ne m'exposerai pas inutilement lors d'une fusillade, en combat au corps à corps, ou dans des bagarres.
Il existe trois dimensions dans l'espace. Je ne suis pas obligé d'attaquer sur le même plan que mon adversaire.
Je ne dois pas compter sur le fait que les autres rebelles aient le même sens du sacrifice que moi.
Je n'ai pas besoin de laisser au Seigneur du Mal la moindre chance. Lui tirer dans le dos ne me pose pas de problèmes.
Je ne dirai jamais "Celui-là est pour moi !" avant de m'engager en combat singulier avec le Seigneur du Mal ou un de ses sbires ; toutefois, je pourrai dire "Celui-là est pour moi !" et rester à l'écart tandis que, par un arrangement antérieur avec mes camarades, toutes les armes à feu disponibles seront déchargées sur la cible ainsi distraite.
Si les alliés à mon village arrivent à vaincre les forces d'élite du Seigneur du Mal, je prendrai quelques minutes pour savoir comment ils ont fait cela, et j'incorporerai les informations ainsi collectées à mes stratégies.
Si mon Grand Amour est capturée et qu'on la force à épouser le Seigneur du Mal, je n'essaierai pas d'aller la sauver avant la fin de la cérémonie, sauf si ladite cérémonie lui provoque des dommages irréparables ou la transforme d'une manière ou d'une autre.
Si elle n'est pas déjà entraînée à cela, j'entraînerai mon Grand Amour à l'art du combat au corps à corps, de sorte à ce que quand le Seigneur du Mal l'utilisera comme bouclier humain, elle puisse lui flanquer un coup de genou dans les jambes.
De même, si elle n'est pas déjà entraînée à cela, j'entraînerai mon Grand Amour à l'art du combat armé, dans la limite de ce que ses talents naturels permettent.
Si par mon adresse ou par chance je vaincs un adversaire mieux armé que moi, j'essaierai au moins de lui prendre ses armes.
Si moi et mes compagnons pénétrons dans la forteresse du Seigneur du Mal par un chemin peu orthodoxe, comme par exemple les égouts, et que ce chemin semble totalement non gardé, nous nous arrêterons et nous chercherons des explications plausibles pour cela, plutôt que de louer notre bonne étoile et de continuer allègrement notre route.
Après avoir tué sans réfléchir quelques douzaines de soldats anonymes des Légions de la Mort, je n'aurai pas subitement une attitude de pitié envers le Seigneur du Mal, sa famille, ses lieutenants, ou toute autre personne dotée de la parole.
Si je tue un des cerfs du Seigneur du Mal, je ne le traînerai pas jusqu'au château de ce dernier pour l'agiter sous son nez afin de marquer un point, car cela finira par l'obligation pour moi de me battre pour me frayer un chemin hors du château. Je l'emporterai tout simplement, et apprécierai une bonne venaison.
Je garderai en tête que si le Méchant essaie de tuer plein de gens, personne ne me reprochera vraiment de le tuer au lieu de simplement me désarmer. Et encore plus si cela a l'air d'un accident.
Si l'on m'offre deux explications pour un même phénomène, l'une logique et scientifique, et l'autre un tissu de sottises New-Age, j'accepterai l'explication scientifique.
Mes robots seront programmés pour ne parler que s'ils ont quelque chose d'utile à dire. Ainsi, je ne serai pas tenté de les ignorer quand ils auront des informations capitales.
Si j'expose mon intention de faire quelque chose et qu'un de mes robots m'interrompt, je l'écouterai.
Je changerai chaque jour de vêtements, de manière à ce que les sbires du Seigneur du Mal ne puissent pas me repérer d'un coup d'?il.
Si je perds une main et que je la fais remplacer par une prothèse, cette prothèse comportera une arme fonctionnelle à l'intérieur. Je pourrai m'en servir pour surprendre les Méchants et ouvrir les boîtes de conserve.
Je ne coucherai avec personne avant une bataille. Soit la partenaire mourrait, soit elle me trahirait pendant la bataille.
Malgré des directives pompeuses, je ne privilégierai pas l'esprit au détriment du corps.
Si j'obtiens des preuves accablantes contre un ennemi ou un supérieur hiérarchique, j'en ferai plusieurs copies, que je placerai dans des endroits différents. Je ne céderai à personne l'unique copie. Si l'on m'ordonne de détruire les copies, je m'exécuterai, mais après avoir fait encore d'autres copies.
Je n'essaierai pas de faire courir plus vite un de mes compagnons en le tirant par le bras. Au lieu de cela, je lui conseillerai d'arrêter de se retourner sans arrêt pour jeter un ?il à ce qui le poursuit (rats, lave, etc.).
Je n'ordonnerai pas au Compagnon d'attendre à un endroit donné pendant que moi, je continue. Il s'attirerait plus de problèmes que s'il m'accompagnait.
Chaque membre de la rébellion sera soumis à un test d'ADN pour mettre à jour tout problème de relations parentales.
Si cinq secondes peuvent faire la différence entre la survie ou la destruction de la galaxie, je réduirai au minimum l'expression mélancolique de ma fidélité, de mon amour ou de mes regrets éternels.
Après avoir assommé un Méchant, je le tuerai en silence si je peux, je l'estropierai en silence si je ne peux pas le tuer, ou bien je le désarmerai si je ne peux ni le tuer ni l'estropier. Si je n'arrive pas à faire une de ces choses, il reviendra à lui et me sautera dessus une fois que j'aurai le dos tourné.
Mes gardes du corps loyaux, en qui je fais entièrement confiance, et lourdement armés, ne seront jamais loin de moi.
Je ne laisserai jamais mon Grand Amour et/ou sa famille sans protection, sauf s'ils peuvent eux-mêmes assurer leur protection.
J'emporterai toujours autant d'armes à feu que je pourrai.
Je n'autoriserai jamais mes gens à parler seuls aux prisonniers, mais je ferai parfois semblant de le faire.
Je maintiendrai une surveillance permanente de tout prisonnier, juste au cas où un de mes gens essayerait de faire quelque chose derrière mon dos.
Si je découvre un mystérieux cocon dans ma maison, dans ma grange, dans mon vaisseau spatial ou en terre étrangère, je ne mettrai pas le nez dessus, et je ne le ramasserai pas pour voir si c'est encore en vie. Au lieu de cela, je le ferai examiner par l'intermédiaire d'un robot télécommandé.
Je ne ferai pas confiance à un être ayant un nombre de tentacules excessif.
Je lirai toujours ce qui est écrit en petits caractères.
Se faire capturer par le Seigneur du Mal est l'un des moyens pour apprendre ses plans secrets, mais il y a d'innombrables meilleurs moyens de le faire, que je devrai essayer en premier.
Mon arme de prédilection sera celle qui permette de mettre la plus grande distance possible entre moi et ma cible.
Si je suis obligé de déterminer laquelle de deux personnes identiques est mon Allié de confiance et laquelle est le Doppelgänger diabolique, je les assommerai toutes les deux pour régler cela dans une cellule.
Quand je m'évaderai du camp du Seigneur du Mal, je saboterai autant de moyens de locomotion que possible (Jeeps, chevaux, motos à réaction, etc.), en en conservant juste assez pour moi et mes compagnons.
Si mon dévoué Compagnon n'arrête pas de répéter partout où il va que je possède le plus puissant objet magique au monde, je me procurerai un Compagnon un peu moins bavard.
Aucun robot servant sous mes ordres n'aura la permission d'avoir une puce émotionnelle.
Je serai courtois avec tout le monde, qu'ils soient amis, ennemis ou neutres. Surtout s'ils sont neutres.
Je porterai une ceinture multi-fonctions. Je n'y placerai pas tout ce dont j'ai besoin, mais je prétendrai être incapable de faire quoi que ce soit sans elle, de manière à tromper le Seigneur du Mal.
Je traiterai les personnes chargées d'appliquer la loi avec respect, je les autoriserai à s'occuper d'affaires qui sont dans leurs cordes, et je solliciterai leur avis quand les circonstances le permettront. Cela établira un respect mutuel et de bons rapports entre nous.
Si j'ai une faiblesse, je chercherai un Compagnon qui ne possède pas la même que moi. Si ce n'est pas possible, je formerai une association d'entraide mutuelle avec un Héros qui ne partage pas cette faiblesse.
En m'introduisant dans la forteresse du Seigneur du Mal, je me déguiserai en une personne dont je puisse imiter le comportement normal.
Si je suis dans le pétrin suite à une pénurie de la substance rare qui fait office de carburant pour mon vaisseau, je scannerai les environs pour trouver un moyen de m'approvisionner, en faisant tout spécialement attention aux bijoux et autres objets décoratifs des indigènes.
J'avertirai mes gardes que quand une voix venue de derrière un coin leur demandera "venez par ici", ils devront considérer celui qui parle comme un intrus et agir en conséquence.
Si je suis obligé de battre en retraite après avoir été pris en embuscade par des forces écrasantes, je ne me précipiterai pas chez moi pour m'abriter ; quelle que soit la personne qui est derrière l'embuscade, elle a probablement des plans me concernant une fois que je serai rentré.
Je possède certainement un Jumeau Diabolique quelque part dans ce monde, et si ce n'est pas un jumeau naturel, ce peut être une création du Seigneur du Mal. Je garderai ça en mémoire, et j'agirai en conséquence.
Je ne laisserai jamais la mode m'empêcher de porter ce qui est utile ou indispensable pour la Lutte Héroïque.
Si le Seigneur du Mal essaie de me faire culpabiliser en disant que je serai responsable de quelque chose qu'il a prévu de faire si je ne coopérais pas avec lui, je lui citerai sans pitié Ayn Rand (NdT : écrivain et philosophe célèbre, qui dit entre autres choses que les gens ne sont jamais responsable de ce que les autres personnes font).
Si le Seigneur du Mal porte un masque qui cache ses traits du visage, c'est soit qu'il ne veut pas être reconnu, soit qu'il est atrocement laid ou défiguré. Je me préparerai psychologiquement pour le choc que me causera l'une ou l'autre raison quand je lui enlèverai son masque.
Si quelqu'un ouvre le Portail d'Eldritch des Enfers, et que j'ai les moyens de le refermer, j'emploierai lesdits moyens sur-le-champ, au lieu de m'arrêter pour expliquer les choses à tout le monde.
Les gens qui se plaignent que je ne leur fais pas assez confiance sont soit :
a - des agents du Seigneur du Mal.
b - contrôlés mentalement par le Seigneur du Mal.
c - totalement ignorants de concepts comme l'OPSEC (Ndt : OPerations SECurity) et voulant tout savoir
d - dangereusement névrosés et/ou immatures.
Et donc, il ne faut pas leur faire confiance.
Si un mystique proclame que ma destinée est "d'anéantir les ténèbres", "d'apporter la liberté aux opprimés", ou autre exploit glorieux, je commencerai aussitôt à me préparer à jouer ce rôle. Je n'attendrai pas que le mystique et plusieurs autres innocents se fassent descendre par le Seigneur du Mal.
Si mes pouvoirs proviennent d'un talisman en ma possession, je ne le montrerai pas ouvertement à tout le monde, mais je le garderai caché dans mon slip / soutien-gorge ; je brandirai un bijou voyant et criard sans aucun potentiel mystique d'aucune sorte quand j'emploierai mes pouvoirs.
Je commencerai le combat de ma vie entière contre le crime immédiatement après avoir découvert mes pouvoirs, au lieu de cacher mon assistance à la police, permettant de cette manière à un criminel mineur de s'échapper et de tuer l'un des êtres qui me sont chers.
Quand je serai sur le point d'entrer dans la cachette du Seigneur du Mal, je la ferai encercler par des forces alliées de telle sorte qu'elles puissent le retenir s'il se glisse par la porte de derrière pendant que j'enfonce celle de devant.
Si je découvre qu'un de mes camarades de la Lutte Héroïque possède un Sombre Secret (c'est-à-dire se fait passer pour quelqu'un du sexe opposé, ou bien est un parent du Seigneur du Mal), je ne le renverrai pas sans qu'il puisse se justifier.
L'aide des politiciens sera obtenue en jouant sur leurs intérêts personnels. Tout politicien qui semble coopérer avec moi juste par noblesse de c?ur prévoit en fait de me trahir à un moment donné.
Si mon Mentor est tué au cours d'un combat contre le Seigneur du Mal ou ses acolytes, je me retirerai tranquillement, au lieu de crier "Nooonnnnnnn !" à tue-tête.
Tout artefact possédant le nom d'une partie du corps de quelqu'un, tout spécialement s'il était réellement autrefois une partie du corps de quelqu'un, est un talisman de pur mal, et devra être manié d'une manière menant à sa destruction.
Les montagnes et les châteaux en forme de crânes, de visages hideux, etc., sont les Repaires du Mal. Toutes les visites dans ces endroits doivent être faites en connaissance de cause.
Les Compagnons du beau sexe qui sont loyaux et dignes de confiance font de biens meilleurs Grands Amours que ne le font les princesses superficielles et exigeantes, lesquelles ne me parlent que de la pluie et du beau temps.
Je déterminerai l'endroit où se trouvent tous mes proches et tous mes rejetons éventuels issus de vieilles histoires d'amour. Je vous parie que ceux que je n'arrive pas à retrouver travaillent actuellement pour (ou peuvent en fait être) le Seigneur du Mal.
Si je suis né ou envoyé dans un univers où les lois de la nature n'obéissent pas à des principes logiques, je partirai pour un autre univers créé par un auteur plus raisonnable.

Les trucs que je ferai si je suis un jour le Héros résultent d'un effort de groupe. Les personnes suivantes doivent être félicitées pour leurs efforts, et si je suis un jour le Héros, je les accepterai comme Compagnons (adresses protégées contre le spam) :

Mac Almy (almy@kosher.wisp4.physics.wisc.kosher.edu)
Ken Arromdee (arromdee@inetnow.net)
Robert Barbetti (tarnish@kosher.atrax.net.au)
Paul G. Barnes (pbarnes@kosher.imatrex.com)
Giles Boutel (boutel1g@kosher.wcc.govt.nz)
Jordan Bryce (madkalnod@hotmail.kosher.com)
Charles Buckley (buckley@kosher.refuge.Colorado.EDU)
Rodger Burns (alaric@kosher.gte.net)
J. B. Cattley (jbc@kosher.mpx.com.au)
Lucius Chiaraviglio (lucius1@kosher.ibm.net)
The Cool One (coolone82@hotmail.kosher.com)
Alan Crossman (a.crossman@kosher.ukonline.co.uk)
Nelson Cunnington (nelson@kosher.aguchi.demon.co.uk)
Christopher Davis (ckd@kosher.loiosh.kei.com)
Ddd (dddr@kosher.worldnet.att.net)
The Amazing Deadpool (eneal@kosher.wvu.edu)
Stephen Doe (pspc@kosher.tiac.net)
G. Dohner (gdohner@yahoo.kosher.com)
Luiz Claudio Duarte (arcadia@kosher.elisium.com)
Robert Dunn (rbrtcdnn@kosher.flash.net
H. Torrance Griffin (htgriffin@yahoo.kosher.com)
David Hendershot (hendershd@kosher.mail.bchs.pvt.k12.ca.us)
Coridon Henshaw (Coridon.Henshaw@kosher.TCSconcordia.tor250.org)
Jeanette (jeanette@kosher.rt66.com)
Joe (barranti@hawaii.kosher.edu)
Brad Jones (rjones@kosher.us.oracle.com)
King Dan (KingDanVII@aol.kosher.com)
Shawn Knight (shawn@kosher.andrew.cmu.edu)
Lisa Larkin (lisa@kosher.shrew.rossinc.com)
Lizard (lizard@kosher.mrlizard.com)
Bill Llewellin (bllew@kosher.stout.entertain.com)
The Magic Store (magic@whidbey.kosher.net)
Maigano (Maigano1@aol.kosher.com)
Robert B. Marks (4rbm2@kosher.qlink.queensu.ca)
Phil Marlowe (PhilMarlowe@webtv.kosher.net)
Tim Martin (tf_martn@kosher.bellsouth.net)
Paul May (kax.redcap@kosher.atrax.net.au)
Patrick J. Murphy (pmurphy@kosher.unm.edu)
Michael & Kari Norville (The_Big_Bad_W0lf@yahoo.kosher.com)
Chris Owens (cowens@kosher.eastky.com)
Steven J. Owens (puff@netcom.kosher.com)
The Peltons (pelton@home.kosher.com)
Phil Phaering (pgf@kosher.globalreach.net)
Brian Pickrell (pmaker@kosher.eskimo.com)
Michael Powers (mpowers@kosher.vt.edu)
Predattor (Predattor@aol.kosher.com)
Radlok (radlok@kosher.aol.com)
Beren Ralston (Beren.Ralston@PSS.Boeing.kosher.com)
Alter S. Reiss (asreiss@kosher.ymail.yu.edu)
Max Rible (slothman@kosher.quote.com, http://www.amurgsval.org/~slothman/)
Eric Rochkind (erochkin@law.tulane.kosher.edu)
Carrie Schutrick (caos@kosher.andrew.cmu.edu)
Anton Sherwood (dasher@kosher.netcom.com)
Ross Smith (alien@kosher.netlink.co.nz)
Swan (labrat@kosher.pacbell.net)
Daniel Thomson (daniel_thomson@bctel.kosher.com)
Jiten Vaidya (jiten@kosher.intertrust.com)
Michael Valdivielso (barrie@kosher.netcom.com)
Kennita Watson (kwatson@kosher.netcom.com)
Matthew White (mwhite2@kosher.leo.vsla.edu)

© John VanSickle 1999. Traduction © Pierre Gavard-Colenny 1999. Permission de citer pour un usage non commercial, du moment que ce copyright est inclus dans la citation. Permission de créer un lien à partir de pages non commerciales. Tous autres droits réservés. Date de mise en ligne : 13/10/99. Des suggestions ? Envoyez-les en anglais à John VanSickle, ou en français à Saladdin. Vous pouvez consulter la version originale de la liste en cliquant ici.